Texte original : Étienne Mahieux
Musique originale : Mathilde Malenfant
Mise en scène : Jean-Michel Fournereau
Commande de l’Académie de Musique et d’Arts sacrés de Saint-Anne-d’Auray, direction Bruno Belliot.
Au début du quinzième siècle, l’Église catholique est divisée par un schisme. Deux
papes différents prétendent à la même légitimité, installé l’un à Rome et l’autre en Avignon.
Ce dernier, Benoît XIII, d’origine aragonaise, a pour confesseur et proche conseiller un prêtre
dominicain, son compatriote Vincent Ferrier, né dans la région de Valence en 1350.
Mais, lassé peut-être par des missions diplomatiques peu concluantes, Vincent Ferrier
obtient le titre de légat et commence une prédication itinérante qui le rapproche de l’esprit
originel de son ordre. Dans les années 1410 il parcourt une France elle-même déchirée depuis
près d’un siècle par une guerre toujours recommencée entre les deux familles qui prétendent
au trône : les Capétiens de la branche de Valois, et les rois d’Angleterre.
En 1415, l’Angleterre remporte à Azincourt une victoire décisive contre Charles VI de
Valois dont le fils aîné, héritier du trône, meurt dans la bataille. Le pouvoir de Charles VI est
affaibli par ses troubles mentaux et par les querelles partisanes qui divisent sa cour. Le jeune
roi anglais Henry V est donc en position de force pour négocier la paix. Parallèlement, le
concile de Constance dépose les deux papes concurrents et élit en novembre 1417 Martin V,
seul pontife de l’Église enfin réunie.
Vincent Ferrier ne participe pas au Concile, où tout l’appelait. Invité par le duc Jean, il
se rend en Bretagne pendant le Carême de 1418. Il y meurt, à Vannes, un an plus tard. En
quatorze étapes qui rappellent le chemin de croix, notre spectacle le suit pendant cette
dernière année, au gré de l’enquête menée trente-cinq ans plus tard, lorsque l’Église, devant la ferveur populaire et la multiplication des miracles, décide de le canoniser.
Distribution :
Jean-Michel Fournereau : Vincent Ferrier.
Jérôme Desprez (ténor) : Jean V, duc de Bretagne et Henry V, roi d’Angleterre.
Héloïse Guinard (soprano) : Jeanne De France, duchesse de Bretagne.
Olivier Lagarde (baryton) : Amauri de la Motte, evêque de Vannes.
Maîtrise de Sainte-Anne-d’Auray (direction : Gilles Gérard) : suite de Vincent Ferrier, peuple breton, anges.
Comédiens :
Jacky Dallet : Thierry de Vauzelles.
David Crowhurst : Fluellen.
Étienne Mahieux : Alain de Coëtivy.
Jean-Michel Tanguy : Père Blaise.
Gérard Galerne : Robin le Scorb.
Maryvonne Duval : Marguerite le Brun.
Soliste du choeur : Guillot.
Soliste du choeur : John Dunstable.
Musiciens :
Glenn Gouthe : Uilleann pipes et low whistle.
Quentin Vesture : harpe celtique.
Michel Jézo : orgue.
Les musiciens de Mademoiselle de Guise (direction : Laurence Pottier).
Laurence Pottier : flûtes à bec, violes.
Isabelle Dumont : violes.
Baptiste Reboul : violes, guitare baroque.
Philippe Allain-Dupré : flûtes traversières, cromorne.
Bruno Ortega : percussions, flûtes.