Distribution:
Inge Dreisig: La Callas
Mathilde Malenfant: Maria
Isabelle Besson / Timothée Hudrissier: Piano
Texte: Benoît De Chassey
Mise en scène: Fany Buy
Direction musicale: Mathilde Malenfant
Production: Prosopopée
Maria Callas chantait en récital « je ne suis que faiblesse et que fragilité » de Jules Massenet. Loin de l’image de la Tigresse véhiculée par les médias, cet air et son interprétation évoquent tout le contraste et la tragédie qui ont habité la vie de La Callas. Une vie d’opéra.
« Je ne suis pas Maria Callas » est divisé en trois tableaux qui sont des expériences de domination. La domination de sa mère qui a reconnu l’enfant prodige et a voulu la propulser de toutes ses forces vers la maîtrise de son art au risque de l’empêcher de vivre une véritable enfance. Une mère vénale aussi prête à tout sacrifier pour percevoir un retour financier sur son « investissement » dans sa progéniture. La domination de son art ensuite pour lequel elle a tout donné au sacrifice de sa santé. Un art qu’elle dominait mais qui la dominait aussi et qui laissait peu de place à Maria la femme à l’ombre de la star. La domination de l’amour enfin. Un amour absolu et ravageur avec Aristote Onassis, un véritable amour d’opéra. Et quand l’amour la quittera, Maria plongera dans une profonde solitude et une mélancolie qui ne la quitteront pas. Maria Callas aurait eu 100 ans le 2 décembre 2023.